Régine Le Gleut mise à l’honneur
Figure emblématique de la lutte française, Régine Le Gleut a été mise à l’honneur il y a quelques jours (dimanche 18 septembre) lors des championnats du monde qui se déroulaient à Belgrade, en Serbie.
Bretonne de naissance, Régine Le Gleut est enracinée dans le Pas-de-Calais depuis très longtemps. Domiciliée à Hamblain-les-Prés et licenciée au club de Molinghem, elle a d’abord été lutteuse (4 fois championne de France) de haut niveau, de 1980 à 1986 année où elle devient arbitre fédérale. C’était là le début d’une longue carrière dans l’arbitrage international qui ne s’est achevée qu’en 2019.
Présente aux Jeux olympiques de Sydney, Athènes, Pékin, Londres et Rio, elle a officié lors de très nombreuses échéances internationales de haut niveau : 33 championnats et coupes du monde, 30 championnats d’Europe ou encore lors des Jeux européens (2 fois), du Commonwealth, méditerranéens, arabes, de la Francophonie et d’Afrique.
Par son parcours, « Régine Le Gleut est devenue un réel symbole pour l’arbitrage féminin, mais également pour l’arbitrage français », dit-on d’elle à la fédération française.
Si aujourd’hui on ne la voit plus diriger de combats, elle reste néanmoins très engagée sur le plan associatif : vice-présidente de la fédération en charge de la commission d’arbitrage, vice-présidente du comité régional des Hauts-de-France, membre du conseil d’administration de l’Association française du corps arbitral multisports et secrétaire générale de l’Association des internationaux de lutte.
Tout cela lui a valu de nombreuses distinctions : chevalier de l’Ordre national du mérite, médaille d’or de la Jeunesse et des Sports, sifflet d’or de l’United World Wrestling où elle a eu plusieurs fonctions (instructeur, superviseur, etc.). Ce dimanche 18 septembre, l’UWW lui a remis une certification d’arbitre honoraire qu’elle a reçue des mains de son président Nedad Lalovic.- P.-A.
Notre photo : Régine Le Gleut est désormais arbitre honoraire. © UWW / FFLDA