Anthony Soyez sur la route de Tokyo

Jeudi 15 juillet, jour de grand départ pour les membres de l’équipe de France de canoë-kayak qui s’envolent pour le Japon. Direction Komatsu pour le stage terminal avant de rallier Tokyo pour les Jeux olympiques, le 30 juillet. Pour les épreuves de sprint, huit athlètes dont Adrien Bart et Maxime Beaumont, de l’ASL Canoë-kayak Grand Arras et du Boulogne Canoë-kayak, sont concernés. S’y ajoutent les membres du staff : kinésithérapeute, préparateur physique et entraineurs parmi lesquels Anthony Soyez, membre de l’ASL également, entraîneur national dédié aux équipes de France de canoë.

Basé à Saint-Laurent-Blangy où il est responsable du Pôle national déconcentré, Anthony Soyez s’apprête à vivre ses deuxièmes Jeux olympiques en qualité d’entraîneur. Il y a cinq ans, à Rio, il suivait plus particulièrement Thomas Simart. Il y a quelques jours il était à Temple-sur-Lot pour un dernier stage avant le départ pour le Japon. Adrien Bart était là bien sûr, mais aussi son camarade de club Loïc Léonard, son remplaçant officiel qui a surtout joué le rôle de partenaire d’entraînement : « Il s’est mis au service d’Adrien pour le mettre en difficulté ».

Fort d’une expérience qui s’est enrichie depuis 2020, au fil des échanges avec les collègues des clubs et de la fédération, avec les entraîneurs étrangers, Anthony Soyez a maintenant une vision assez claire sur ce qu’il faut faire pour aller aux Jeux olympiques et y performer… « Faire des concessions, croire en soi et ne pas courir après la compète d’après… » En clair, un championnat d’Europe ou un championnat du monde n’est pas une fin en soi, il doit simplement entrer dans un processus de préparation. Un discours que doivent maintenant intégrer celles et ceux qui ambitionnent d’être aux Jeux de Paris en 2024.- PVC

Notre photo : Anthony Soyez est soumis à un contrôle strict… Tests PCR à répétition et au Japon, pas question de faire du tourisme. © Votre Info pour Cdos 62